Quand même le corps abandonne !

C’est la première fois, suite à différentes mauvaises nouvelles (dont le décès de mon père), que ma tête arrive à prendre le dessus mais que le corps lui, ne veut plus rien savoir. Même si je voudrais sortir courir 10 km, me forcer à en marcher 26… depuis quelques jours, mon corps me dit “va donc te coucher”.

C’est la première fois que je me sens désemparée à ce point. Tellement, que j’ai appelé mon médecin. J’ai jamais été aussi fatiguée et sans énergie. Pour moi c’est pas normal.

Quand j’essaie (hier au gym), j’ai envie de pleurer et je tremble tellement que c’est déprimant, trop dure et trop fatiguant. C’est plus facile de rester à rien faire. Même les émotions se tiennent tranquilles. Pas de vagues, pas d’émotions.

Encore aujourd’hui, alors que nous rencontrons des “masses” de gens, je reste sans mot devant ces groupes de personnes, les mots ne sortent plus, j’ai rien à dire. Ce sentiment, vécu à la Volte-Face, revient, où je me sens étouffée, prise et coincée. Je manque d’air. Je suis définitivement plus sauvage que je pensais.

Je suis possiblement en mode “négation”, mais la majorité du temps, je suis zen. Comme si mon papa était pas parti. Du moins pas bien loin. Encore surement, un beau mur de protection qui s’ajoute aux autres, comme diront certains psychologues.

Dans les phrases banales entendues au cours de ma vie, pour justifier un lot de mauvaises nouvelles, on nous dit souvent que “Dieu nous envoie les épreuves qu’on est en mesure de surmonter!”

Je pense que Dieu m’a surévaluée sur ce coup là !

2 commentaires

  1. Chère Maryse,
    Ton esprit n'accepte pas l'immense et subite perte que tu vis présentement. Accepter d'aller consulter, te connaissant, est déjà un pas vers l'avant dans la prise de conscience de ton mal-être. Même si tu ne sais trop comment réagir ai masse" de gens, peut-être seront-ils te glisser quelques mots pour t'aider à aller de l'avant. Tous ces gens qui sont autour toi qui ne demandent qu'à être là pour toi au moment où tu en auras besoin, garde les précieusement en mémoire et n'hésite pas à aller vers eux quand tes besoins se feront sentir. Je suis de ceux-là. Miss G XXX

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  2. Très chère Maryse,
    Je suis de tout cœur avec toi dans cette épreuve. Perdre un être cher, surtout son père est difficile à accepter. J'ai perdu ma mère l'année dernière, et je pense encore souvent à elle. Des fois, je viens pour faire une recette et je me dis que je vais pouvoir l'invité à souper, pour réaliser aussitôt que c'est impossible!

    Pour le sentiment d'isolement, ou le manque d'intérêt pour la compagnie d'autrui, c'est peut-être juste normal, on cherche tellement à être comme les autres, socialiser et se comporter comme tout le monde.

    T'a peut-être juste besoin de ton espace et d'un peu de paix. Marche dans la nature, ça te fera du bien. Et comme le conseille miss G, consulter ne peut pas faire de tort non plus.
    Allez, je pense à toi et te fais un gros câlin!
    Bises
    Anne xx

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