Vaincre ses peurs


J’ai déjà parlé de mon vertige lors de mes ascensions du Mont Ham. J’ai fini par réussir à monter au sommet par le sentier panoramique. Le vertige restait quand même là, arrivée au sommet près de la croix. Sauf, dernièrement.

Normalement, au sommet, le décor tourne. Quand je monte, je me sens aspirée vers le vide vers l’arrière s’il n’y a pas d’arbre. C’est la panique tout simplement.
Mais cette année, quand je suis arrivée au sommet, je ressentais rien. Pas de vertige, pas de tournis…. rien. Je suis même redescendue par le sentier du Button, que je craignais tant de par sa disposition. Je n’ai rien ressenti du vertige.

C’est alors que j’ai envisagé le sentier rapide: l’intrépide. Ma plus grand peur.  Je ne le cache pas, vers la fin du sentier, j’ai eu peur. Et pour faire cette photo là aussi:



Mais une peur contrôlée malgré tout. Et moins pire que ce que j’avais déjà ressentie. Une peur qui bloque et qui nous barre le chemin. Ce coup là, une peur que je pouvais dépasser. Je ne suis pas restée bloquée.

Et puis le lendemain, j’y suis retournée. Alors que la Bestiole couraillait partout (comme un husky lousse et fou), il m’a dit “attend moi à la montée de la “falaise””. Je suis montée et comme une grande, je ne l’ai pas attendu. Je suis montée toute seule à ce bout de sentier parce que je n’avais plus peur.

Même pour faire la seconde photo, j’y suis allée par moi-même, sans peur. J’en reviens juste pas.



Quand on dit qu’on s’impose nos propres “chaînes”…

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