Le jour où, j’ai fini par te pardonner


Hier. La valve qui enfouissait la tristesse s’est ouverte. Hier, la colère est tombée. Remisée depuis 9 mois. 9 mois à vomir une colère injustifiable contre toi. Contre ton décès. Même quand la Bestiole te défend. Même quand ma famille prend ton bord. Je crache ma haine. Parce qu’on a jamais su faire autrement quand on était triste ou inquiet. Tu faisais la même chose… Parce que la vulnérabilité c’est mal !

Hier, je t’ai trouvé nono. Je t’aurais serré dans mes bras sans jugement en disant “Pauvre P’pa!”. Hier. Tu me manques et je pleure ce qui devait sortir vlà 9 mois. Je t’en voulais pour mon caractère de marde. Mais hier, j’assume presque qu’on se ressemble beaucoup trop.

Jusqu’à hier, on “survivait”, on se dépatouillait comme on pouvait, on fonctionnait presque… on va continuer. Mais là, je vais te “brailler” pis tu vas me manquer.

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