Dernier jour de travail aujourd’hui. Certaines collègues de travail qui ont mon âge sont venues me dire aurevoir et faire la bise. On a bien discuté ma chef et moi et on s’est dit aussi aurevoir. Je suis rentrée… j’ai pleuré. Pleuré parce que c’était un super endroit où je me plaisais bien et un travail que j’adorais. J’étais pas à la hauteur à cause des problèmes personnels, mais j’aurais pu y arriver. Je le sais. J’ai été capable de relever beaucoup de défis dans mes emplois et là j’ai flanché. J’avais un bon salaire qui me permettait une certaine liberté… une liberté que je n’avais pas trop au Québec vu le salaire de “crève-faim” ! Ca me fait tout drôle. Car j’habite à 5 minutes du boulot et c’est tout juste si je le vois pas de ma fenêtre de chambre… Le travail me changeait les idées, m’amenait ailleurs et me faisait oublier ce qui n’allait pas. Là j’ai plus rien. C’est un choc. C’est bizarre parce que lorsque j’ai quitté la Municipalité j’ai pas pleuré. Et pourtant j’aurais dû car les liens étaient beaucoup plus profonds. Mais en quelque sorte je sais que ces gens là si je veux les revoir je peux. Ici je les reverrai pas. C’est comme une coupure définitive et ça me fait de la peine. On voit la fin arriver et on y peut plus grand chose…
Voilà, petite tranche de vie
Voilà, petite tranche de vie
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