Dommages collatéraux

Quand on fait le choix de se séparer de son conjoint, il n’y a pas que des “dommages” financiers, matériels… il y a les dommages “humains”.

En fait, je réalise en ce moment, que même si j’ai une grande volonté dans l’idée de garder nos amis communs, c’est presque infaisable. La colère de l’un encourage certains à prendre parti d’un côté et un grand malaise de 15 pieds s’installe.

Je peux comprendre la colère, puisque JE suis partie. Mais je ne comprends pas la manière de faire pour oublier. Et ça me blesse énormément de perdre ces amis que j’aimais beaucoup et que j’aime encore beaucoup.

Pour ces amis, je n’ai pas changé. L’illusion de voir une personne différente est effectivement une illusion. Dans l’optique de changer de vie, de ne plus accepter de plaire à tous parce que je suis juste brûlée, fatiguée, écoeurée… il est vrai que je mets plus souvent qu’autrement des mots sur ce que je n’ai plus envie, ce que je ne tolère plus et j’impose mes limites.

Je vous aimes encore, comme avant. Je ne suis pas plus  méchante que je l’étais. La seule chose, qu’on peut me reprocher, c’est de ne plus aimer la personne qui reste encore un ami à vos yeux.

1 commentaire

  1. Triste pour la séparation. Mais je comprends l'état d'esprit! Au détour de la quarantaine, on a plus le temps de niaiser dans un personnage qui nous fait plus, dans une vie qui ne nous satisfait plus. On dirait que la carcasse se fait plus étroite, on veut respirer, et surtout, on fuit l'absurde et le gros n'importe quoi!

    Courage. Une vie plus authentique pour toi.

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