Lutte aux préjugés

Je savais que j’aurais des réactions suite à mon article sur ma situation actuelle. Je savais que j’aurais des répercussions un peu partout.

Alors que différents organismes, associations et autres mettent en place des campagnes de luttes aux préjugés, dans notre quotidien, tout près de nous, nous vivons le jugement quotidiennement. Même quand nous sommes dans le milieu où le préjugé est dit « inacceptable ». Peut-être malgré nous, peut-être, est-ce plus fort que la nature humaine.

J’ai écrit cet article pour différentes raisons : secouer les gens et penser utopiquement que je peux encore changer la pensée de ces derniers. Une lutte perdue d’avance et de l’énergie gaspillée, selon la Bestiole.

Je pense sérieusement que je suis une personne forte. Je pense que je suis assez ouverte d’esprit pour aller vers les autres et chercher de l’aide avant qu’il ne soit trop tard. Avant justement, que l’impensable arrive. Avant de toucher le fond du baril et de ne plus fonctionner.

Cette année, j’ai travaillé avec des organismes communautaires magnifiques. Je les ai côtoyés aussi en tant que clientèle : maison d’hébergement, sécurité alimentaire, la source, maison des femmes, programme d’aide pour fournitures scolaires promu par la Table de la pauvreté, accès et vérification du programme de boîtes à lunch, coopérative de la salubrité, coopérative d’habitation…

Sans ses organismes, je ne sais pas où j’en serais aujourd’hui. Personne ne sait, non plus, où la vie les mènera. Quels deuils, échecs ou obstacles nous devrons relever et comment on pourra s’en relever ? Serons-nous assez forts ?

Avouer sa faille, parce que se battre tout seul devient lourd, se tourner vers les autres parce qu’on a besoin d’un petit coup de main, je pense que c’est une force. Et j’ai cette force-là.

En terminant, je vais bien. Je vais mieux. Ce que je vis me rendra plus forte. Je le suis déjà. Je suis assez solide pour assumer ce que je publie, ce que je partage.

J’ai pensé hier, à fermer mon blogue. Mais non… je ne le ferai pas. J’ai compris hier pourquoi je le faisais. J’ai le « communautaire » de tatouer dans le sang. Et si je pouvais faire changer le monde, juste un petit peu… ben j’aurai faite ma job.

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