“Tu me fuckin’ niaises!”

MaryseDans une pièce tamisée, entre un fauteuil et une chaises de bureau sur roulettes, je fais face à mon hypnothéraeute. Je l’écoute et je comprends ce qu’il m’explique, mais j’arrive pas à m’imaginer qu’on puisse être “exigeant” en amour. La seule phrase “je vais ben finir toute seule toute ma vie” résonne dans ma tête. Comment vivre à deux, si on fait pas de compromis ? À imposer SES choix ? J’aurais pu lui répondre “tu me fuckin’ niaises”!


C’était le néant. J’entends ce que tu me dis, mais je comprends pas et à la limite, je sais crissement pas comment faire !

J’ai passé l’été à dire non à des gens, parce que ça “fite” pas dans ce que je veux. Je me suis fait dire que j’étais “contrôlante”, “instable”… Mais ça rebondissant dans mon coeur et ma tête comme une “superBall”, j’étais incapable de dire oui à ces personnes là. C’est pas ça que tu veux la grande !


Oui j’ai eu de la peine, maudit que c’est compliqué de se tenir debout et d’assumer ce que nous sommes. D’affirmer haut et fort, que telle situation nous dérange et d’y tenir fermement. D’avoir l’impression de ne “fiter” avec personne. Faire face au néant, au vide.


Je me suis même vue, moi, la dépendante affective, lors d’une soirée bien entamée… me lever, m’habiller et crisser mon camp chez nous. Parce que l’histoire du monsieur, était “crissement” pas réglé ! Je me comprenais pu. Je me suis vu répondre à “je suis pas intéressé” un simple “ok”! Je me suis vu dire “non”, je ne veux pas de ça. D’avoir envie d’une relation stable, de m’accrocher comme je pouvais à quelqu’un, mais de pas être capable intérieurement, sincèrement et profondément. Être sidérée par la peur. Avoir deux fois plus peur de la personne, que d’être seule.


Je me revois encore dans cette salle, super relaxante, avec l’énergie de l’hypnothérapeute qui calmerait un volcan en éruption, convaincu et insistant pour que j’apprenne à ne plus refaire mes vieux patterns.


J’en ris… Je pense que je me paierais une séances, juste pour lui dire “T’as raison Stéphane! t’as toujours eu raison !” Je sais déjà à quoi ressemblerait sa réaction. C’est pour ça que je l’ai payé Smile


Maintenant, aujourd’hui, il y a Éric. Celui qui est arrivé subtilement, doucement et calmement. Celui qui a su tenir des conversations intelligentes sans agrémenter messenger de photos déplacées ni de propos dégradants. Celui qui m’a présenté d’emblée ses belles cocottes et où notre première rencontre, ressemblait plus à un party de Noël de famille, qu’à un rendez-vous.


Éric, c’est la parenthèse des vieux patterns qui se ferment. Le point final à ce qui a été là trop longtemps, ce que j’endurais silencieusement.

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